Des hommes abusés sexuellement par un ancien athlète olympique prennent la parole lors d’un procès aux USA. Des récits glaçants de la part des victimes. Des mécanismes d’action et d’instrumentalisation d’une perversité sordide de la part de l’auteur.
La lecture des éléments liés à l’affaire Conrad Mainwaring est édifiante.
En France, la parole des hommes victimes reste encore une exception. Les freins à la divulgation étant encore plus puissants chez les hommes (sentiment de honte accru, questionnements identitaires liés à la sexualité…), rares sont ceux qui parlent.
Ils sont souvent soumis à des abus collectifs dans le cadre desquels les auteurs les plus pervers incitent certaines victimes à devenir auteur d’agressions envers d’autres victimes. Pour s’assurer qu’ils se taisent.
Quelle que soit la situation rencontrée, la libération de la parole (auprès de professionnels qualifiés) permet un accompagnement médical, psychologique et juridique indispensable à la reconstruction. Et cette libération n’impose pas une quelconque médiatisation.
Si vous êtes victime, témoin d’agressions, ou professionnel ayant en charge l’accompagnement des victimes, les associations et structures d’aide aux victimes pourront vous guider dans les démarches. Un réflexe : le site Arretons Les Violences.